mercredi 9 janvier 2013
Sanctuaire d'A Virxe da Barca
Chapelle dédiée à Nosa Senora da Barca, juste au bord de la mer. La Sainte Vierge y serait apparue afin d'encourager Saint Jacques dans sa mission d'évangélisation :
Rio Castro
Un pont construit en 2010 m'évite d'avoir à retirer mes chaussures. En contrebas, on aperçoit les pierres qui servaient avant à franchir à gué la rivière. 50 cm sous le niveau de l'eau !
Praia do Rostro
Cette plage, comme la plupart de la Costa da Morte, est totalement sauvage. On apercoit le Cabo Touriñán au loin.
La flore dunaire, préservée du piétinement (il n'y a pas un chat dans le coin !) est incroyable !
Lever de soleil sur Fisterra
Dernier jour de marche ! Direction Muxia. Je dois longer plus ou moins la côte vers le Nord. C'est la première fois depuis le début du pèlerinage que je marche dans cette direction. Etrange sensation que d'avoir le soleil dans le dos !
Cruceiro de Baixar :
Port de Fisterra :
Cabo Fisterra !
Ci dessous, la ville de Fisterra, ainsi que le cap du même nom dans son prolongement. Il s'agit de l'extrémité occidentale du vieux continent. Le bout du monde.
Statue d'un homme qui lutte contre le vent et la pluie : ce n'est pas mon cas !
Phare de Fisterra, à l'extrémité du cap :
En contrebas du phare, la falaise est impressionante !
Comme le veut la tradition, je doit brûler un vêtement, geste symbole de renouveau. Je descends au plus bas possible de la falaise et brûle un mouchoir. J'avais d'abord pensé à mon bâton de marche, mais au dernier moment je me rends compte qu'il est difficile pour moi de m'en séparer ^^ Il m'a bien soutenu dans ce pèlerinage, et moi je l'ai ramassé à chaque fois qu'il est tombé.
Je repars de nuit vers la ville de Fisterra. Quelques km par le chemin des crètes, sous les étoiles, avec la lumière du phare dans le dos :
La coquille du pèlerin !
Pendant plus d'une heure je fouille les moindres recoins de la petite crique sauvage située ici en contrebas, a la recherche de coquilles saint Jacques :
Ultreïa ! Au moyen âge, les pèlerins avaient pour tradition de ramener comme témoignage de leur périple une coquille de pecten, d'où le nom de coquille Saint Jacques donné à ce mollusque. Pour le voyage retour, ils en accrochaient une à leur chapeau ou manteau. La coquille saint Jacques est ainsi devenue le symbole de ce pèlerinage.
Cee (Galicia)
Vue des hauteurs :
Port de Cee :
Fidel Castro, ce bon vieil artisan charpentier ! Paye ton homonyme ^^
lundi 7 janvier 2013
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